La victimologie



D'abord, il est important se souligner que je ne réfute pas le fait qu'il y a de réelles victimes de violence, mais pour les besoins de la cause, je veux m'attarder seulement à ceux et celles qui se retrouvent toujours dans le rôle de victime. On parle ici d'une situation qui perdure dans le temps et que l'on nomme la victimisation, laquelle se transmet de génération en génération.

 En prenant le problème à l'envers, on peut se poser la question...Pas de victime, pas d'agresseur? Il faut examiner l'importance de la participation conscient ou inconscient de certains types de victimes. Sa contribution au cycle de la violence pourrait-elle devenir alors égale à celui de son agresseur ? Pour y voir plus clair, il serait sage de cesser de les voir comme tels pour un instant ou de les prendre en pitié et d'axer plutôt tous nos efforts à la responsabilisation que chacun doit assumer, la partie qui leur revient. La victime pourrait alors se poser la question suivante à savoir....Si je ne fais pas partie de la solution, peut-être que je fais partie du problème?

Voici plusieurs raisons que les victimes pourrait trouver avantageux d'entretenir une telle situation et  se valoriser ou se glorifier dans ce rôle, pointant toujours l'autre comme fautif et seul responsable. Ce qui rend la prise de conscience du phénomène quasi impossible, le déni est automatiquement enclenché, rendant le problème insoluble. C'est pour ces raisons qu'il est impératif d'éduquer les familles, sinon ça devient culturel et on se retrouve avec des sociétés malades et dépendantes de l'état. Soignons la famille aujourd'hui pour une société plus saine et dynamique demain.

J'aimerais soulever le voile sur la dangerosité et l'accentuation de ce phénomène pour les personnes qui ont encore ces vieux schèmes de pensée ou un langage intérieur basé sur leurs croyances religieuses (punition/récompense/peur/culpabilité/victimisation/pardon) ce qui ne fait qu'engendrer plusieurs aberrations de ce genre. On peut penser qu'avec de telles balises pour se guider dans nos relations, cela ne fait que mettre la table à diverses interprétations devenant alors un terreau très fertile pour le développement de plusieurs problèmes de santé mentale que nous connaissons aujourd'hui. À mon avis, plusieurs pourraient être évités.



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« Sociologie

De nombreuses associations de victimes (Aide aux parents d'enfants victimes, SOS-Attentats,...) ont permis en France de faire évoluer la législation, afin qu'elle soit plus favorable pour les victimes. Bien entendu les victimes ne doivent pas garder le « statut de victime » et essayer de se reconstruire, il peut sinon y avoir des risques de dérives.
Lorsque la victimisation devient trop importante dans une société, la victime gagne un statut social prestigieux, proche du sacré. La perversité du phénomène réside dans l'attrait que suscite alors ce statut, ce qui mène à des dérives dangereuses comme de fausses accusations d'agressions faites par des personnes souhaitant y accéder (par exemple, toujours en France, la fausse agression antisémite dans le RER parisien en juillet 2004, ou les mensonges de la principale accusée dans l'affaire d'Outreau en juin 2004).
Par ailleurs, une personne peut se considérer comme victime de cause extérieures à soi (rejet social, etc.) afin de ne pas avoir à assumer ses propres échecs de vie. Aux États-Unis, à la fin des années 90, est apparu un phénomène dit de « syndrome de fausse mémoire retrouvée » : des personnes, aidées par quelques thérapeutes peu scrupuleux, se sont « souvenus » d'abus sexuels dans l'enfance et refoulés - souvenirs qui se sont finalement révélés entièrement faux.

Psychologie

Dans les cas pathologiques extrêmes, la victimisation peut être associée à des troubles psychologiques comme la paranoïa.
Un des dangers de la sacralisation de la victime est qu'elle empêche à la personne concernée de sortir de cet état psychologique de victime. Par exemple, dans les cas de victimes d'agressions sexuelles, il est souvent entendu dire que les dommages subis sont irréparables et définitifs - position jugée dangereuse par certains professionnels car elle n'encourage pas la victime à effectuer un travail sur soi afin de sortir de cet état et retrouver une vie normale.
Aussi, la victimisation peut, dans certain cas comporter un comportement malsain, abusif, conscient ou non, répétitif, où la personne s’en sert comme un moyen pour obtenir, avec manipulation, un avantage sur un autre en utilisant l’image d’une fausse victime, utilisant l’autorité en place et/ou l’approbation de son entourage qu’elle utilise pour obtenir quelque chose et parvenir à ses fins.

Victimisation et Auto-victimisation

Ce terme est utilisé lorsque cette considération est jugée abusive. Par extension, le terme désigne la tendance à conférer aux victimes un statut social et une attention exagérée, proche de la sacralisation.
L'auto-victimisation est la conception d'une victimisation dans un voisinage pour une variété de raisons, telles que justifier l'abus d'autres voisins, la manipulation par les autres, ou par un besoin d'attention. »
Source:  http://fr.wikipedia.org/wiki/Victimisation