J'aimerais attirer votre attention sur ce syndrome, que nous associons toujours à des actes commis par des criminels, et dont l'intervention des forces de l'ordre sont nécessaires pour sauver les victimes de situations extrêmes de toutes sortes...
Pour ma part, je ne peux m'empêcher de faire le parrallèle avec des situations de violence familliale, dont j'ai été témoin et victime moi-même par la suite. Je constate que ce syndrome est à mon avis systhématiquement mis en branle lors de violence extrême (physique ou psychologique) dans un contexte conjugal/familial. Pour en sortir, il faut d'abord en reconnaître les rouages et observer les similitudes flagrantes avec la victimologie qui s'intalle au sein du cycle de la violence conjugale.
« Le syndrome de Stockholm décrit donc une situation, fondamentalement paradoxale, où les agressés vont développer des sentiments de sympathie, d'affection, voire d'amour, de fraternité, de grande compréhension vis-à-vis de leurs agresseurs. Il y a souvent adhésion à la cause des agresseurs.Les sentiments vis-à-vis des forces de l'ordre sont à l'inverse hostiles: les difficultés liées à leur libération vient d'eux ! »
Pour ma part, je ne peux m'empêcher de faire le parrallèle avec des situations de violence familliale, dont j'ai été témoin et victime moi-même par la suite. Je constate que ce syndrome est à mon avis systhématiquement mis en branle lors de violence extrême (physique ou psychologique) dans un contexte conjugal/familial. Pour en sortir, il faut d'abord en reconnaître les rouages et observer les similitudes flagrantes avec la victimologie qui s'intalle au sein du cycle de la violence conjugale.
« Le Parodoxe du syndrome de Stockholm »
« Le syndrome de Stockholm décrit donc une situation, fondamentalement paradoxale, où les agressés vont développer des sentiments de sympathie, d'affection, voire d'amour, de fraternité, de grande compréhension vis-à-vis de leurs agresseurs. Il y a souvent adhésion à la cause des agresseurs.Les sentiments vis-à-vis des forces de l'ordre sont à l'inverse hostiles: les difficultés liées à leur libération vient d'eux ! »
« Analyse psychologique du syndrome de Stockholm »
« Le syndrome de Stockholm correspond à un aménagement psychologique d'une situation hautement stressante, dans laquelle la vie de l'agressé (otage, victime) est en danger. L'apaisement de leur angoisse est trouvée dans l'identification à l'agresseur.
La durée de la prise d'otage, son caractère argumenté (il y a 'une cause' à défendre par les preneurs d'otages) sont des paramètres qui entrent en compte pour expliquer la mise en place d'un syndrome de Stockholm.
Souvent, après une prise d'otages, vous pourrez constater que les otages sont soigneusement mis à l'écart, parfois pendant plusieurs jours, dans un lieu tenu secret, pour une 'reprise en main' et éviter le développement du syndrome de Stockholm ! »
« Victimologie / Syndrome de Stockholm »
« Parmi les différentes approches scientifiques de la « nouvelle
victimologie », une des plus intéressantes nous semble être celle qui s’emploie à
étudier la complexité du Syndrome de Stockholm, à partir du sentiment de
sympathie ressenti par la victime pour son agresseur, ce qui conduit cette
dernière à se laisser aller jusqu’à adopter une attitude pouvant atteindre la
soumission totale. »
« Fréquence et Manifestation du Syndrome de Stockholm »
« Afin de démontrer que, généralement, l’être humain se laisse guider par
ses sentiments, qu’ils soient d’attraction ou du rejet, on peut remarquer que la
manifestation du syndrome de Stockholm est diagnostiquable au vu du constat de
deux symptômes
1. le sentiment de sympathie de la victime pour son agresseur ;
2. le sentiment de sympathie de l’agresseur pour sa victime.
On peut situer la manifestation de ce syndrome dans une variété
importante de délits qui va des crimes sexuels, aux attaques à main armée, aux
prises d’otage(s), aux chantages en tous genres, aux violences contre les femmes.
S’agissant de ces dernières, notons que l’on rencontre des situations dans
lesquelles, même lorsque la femme souffre de maltraitance et subit l’oppression,
elle nourrit paradoxalement un sentiment d’affection pour son bourreau et,
souvent, compagnon. Elle préfère garder le silence, ne dénonçant que rarement
l’agresseur, avec qui elle continue à vivre. »
« Les Mécanismes Psychologiques du «Frozen Fright» ( La peur Gelée) »
« Sur le plan psychologique, le syndrome de Stockholm est observé comme
une des multiples réactions émotionnelles susceptibles de se manifester chez un
individu sans défense, totalement fragilisé, exposé pendant une durée importante
à la domination d’un agresseur. Il s’agit d’une posture qui s’installe
graduellement, provoquée par l’existence d’un courant affectif se produisant, en
manière de réflexe, hors de tout dictat et naturellement.
Une telle réaction doit surtout se comprendre grâce aux effets du rapport
prolongé entre la victime et l’agresseur. Martin Symonds qualifie cette étape du
drame de « frozen fright » (la peur gelée). Il s’agit de comprendre que l’agresseur
aurait poussé sa victime dans une sorte de « congélateur »... Au début, cette
dernière peut être envahie par une panique abominable, mais cependant, elle
parvient à dissimuler ses sentiments. Elle reste calme, cherche à collaborer avec
son bourreau, en obéissant à ses ordres, en réduisant, progressivement, le choc
énorme provoqué par l’agression. »
« Fréquence et Manifestation du Syndrome de Stockholm »
« Afin de démontrer que, généralement, l’être humain se laisse guider par
ses sentiments, qu’ils soient d’attraction ou du rejet, on peut remarquer que la
manifestation du syndrome de Stockholm est diagnostiquable au vu du constat de
deux symptômes
1. le sentiment de sympathie de la victime pour son agresseur ;
2. le sentiment de sympathie de l’agresseur pour sa victime.
On peut situer la manifestation de ce syndrome dans une variété
importante de délits qui va des crimes sexuels, aux attaques à main armée, aux
prises d’otage(s), aux chantages en tous genres, aux violences contre les femmes.
S’agissant de ces dernières, notons que l’on rencontre des situations dans
lesquelles, même lorsque la femme souffre de maltraitance et subit l’oppression,
elle nourrit paradoxalement un sentiment d’affection pour son bourreau et,
souvent, compagnon. Elle préfère garder le silence, ne dénonçant que rarement
l’agresseur, avec qui elle continue à vivre. »
« Les Mécanismes Psychologiques du «Frozen Fright» ( La peur Gelée) »
« Sur le plan psychologique, le syndrome de Stockholm est observé comme
une des multiples réactions émotionnelles susceptibles de se manifester chez un
individu sans défense, totalement fragilisé, exposé pendant une durée importante
à la domination d’un agresseur. Il s’agit d’une posture qui s’installe
graduellement, provoquée par l’existence d’un courant affectif se produisant, en
manière de réflexe, hors de tout dictat et naturellement.
Une telle réaction doit surtout se comprendre grâce aux effets du rapport
prolongé entre la victime et l’agresseur. Martin Symonds qualifie cette étape du
drame de « frozen fright » (la peur gelée). Il s’agit de comprendre que l’agresseur
aurait poussé sa victime dans une sorte de « congélateur »... Au début, cette
dernière peut être envahie par une panique abominable, mais cependant, elle
parvient à dissimuler ses sentiments. Elle reste calme, cherche à collaborer avec
son bourreau, en obéissant à ses ordres, en réduisant, progressivement, le choc
énorme provoqué par l’agression. »