Lors d'explosion d'un comportement violent plusieurs croient à tort que c'est une perte de contrôle, alors que dans les faits c'est le contraire, c'est plutôt une prise de contrôle.
L'auteur de violence s'adapte et élabore des stratégies en fonction des réactions de sa partenaire (victime).
« La violence exercée par le partenaire au sein de la famille se présente sous la forme d'un ensemble de comportements qui tendent à établir et à entretenir le contrôle sur la femme et parfois sur les enfants.
Il s'agit de véritable stratégies visant à exercer un pouvoir sur les autres personnes, en utilisant différents types de comportements, comme détruire des objets ou tuer des animaux appartenant à la femme, dévaloriser ou dénigrer ses comportements et ses façons d'être, menacer de violence, imposer des contrôles ou des limites quant à ses rencontres avec ses amis ou parents et à ses sorties, faire des scènes violentes de jalousie complètement immotivées, traiter la partenaire comme une domestique etc.
Différentes formes de violence (la violence verbale, psychologique, économique, l'intimidation, les menaces) contribuent à créer un climat de tension permanente, de peur, de véritable terreur, dans lequel l'exercice de la violence physique ou sexuelle peut intervenir même de manière sporadique ou raréfiée, tout en étant extrêmement efficace en tant qu'éventualité constamment présente (roue du pouvoir et du contrôle).»
Il s'agit de véritable stratégies visant à exercer un pouvoir sur les autres personnes, en utilisant différents types de comportements, comme détruire des objets ou tuer des animaux appartenant à la femme, dévaloriser ou dénigrer ses comportements et ses façons d'être, menacer de violence, imposer des contrôles ou des limites quant à ses rencontres avec ses amis ou parents et à ses sorties, faire des scènes violentes de jalousie complètement immotivées, traiter la partenaire comme une domestique etc.
Différentes formes de violence (la violence verbale, psychologique, économique, l'intimidation, les menaces) contribuent à créer un climat de tension permanente, de peur, de véritable terreur, dans lequel l'exercice de la violence physique ou sexuelle peut intervenir même de manière sporadique ou raréfiée, tout en étant extrêmement efficace en tant qu'éventualité constamment présente (roue du pouvoir et du contrôle).»
Source: http://www.violences.fr/Accueil/tabid/36/language/fr-FR/Default.aspx
«Comment peut-on frapper une femme ?
Psychologies : Pouvez-vous nous expliquer le processus qui fait qu’à un moment donné dans le conflit, les gestes remplacent les mots ?
«Alain Legrand : Dans beaucoup de conflits, les mots accompagnent les coups. Les mots traduisent, dans leur choix et leur intonation, les idées et les motivations qui dominent le psychisme à ce moment-là : la faire taire, la tuer, la traiter de… On croit qu’on frappe parce qu’on n’a plus de mots. Ce n’est pas tout à fait exact. La violence n’est pas d’abord un problème de communication, mais plutôt un problème de contrôle et de gestion des affects : émotions, sentiments, pulsions ou impulsions. On ne trouve plus les mots, parce que les pensées s’emmêlent, deviennent confuses.
« Alors, comment sortir de la violence ?
D’abord par l’accueil de soi. Par l’amour de soi. On est violent parce qu’on ne s’aime pas, parce qu’on se nie soi-même. La violence me quitte lorsque je suis capable de m’affirmer moi-même. C’est un paradoxe. Car on croit souvent que n’être pas violent, c’est "penser aux autres", donc limiter l’affirmation de soi. Or c’est l’illusion sur laquelle repose toute violence. L’illusion que nier l’autre, c’est s’affirmer soi-même ; que l’affirmation de soi implique la négation de l’autre. C’est le contraire qui est vrai. La violence, négation de l’autre, repose sur une profonde négation de soi, sur la haine de soi. Inversement, la véritable affirmation de soi est toujours aussi affirmation de l’autre.
Lien pertinants:
http://www.eurowrc.org/11.men_violent/programme-hommes/09.hom_program.htm
«Comment peut-on frapper une femme ?
Pourquoi tant d'hommes lèvent-ils la main ou le poing sur leur femme ? Que se passe-t-il dans leur tête à ce moment-là ?
«Alain Legrand : Dans beaucoup de conflits, les mots accompagnent les coups. Les mots traduisent, dans leur choix et leur intonation, les idées et les motivations qui dominent le psychisme à ce moment-là : la faire taire, la tuer, la traiter de… On croit qu’on frappe parce qu’on n’a plus de mots. Ce n’est pas tout à fait exact. La violence n’est pas d’abord un problème de communication, mais plutôt un problème de contrôle et de gestion des affects : émotions, sentiments, pulsions ou impulsions. On ne trouve plus les mots, parce que les pensées s’emmêlent, deviennent confuses.
Le corps est également sous tension et tout se passe comme si, victime d’une attaque, on risquait de vous détruire. A ce moment-là, on peut ressentir un sentiment d’impuissance, d’anéantissement, de violence intérieure insupportable. On ne supporte pas que l’autre continue à parler ou à se taire, alors que l’on éprouve de tels sentiments et que l’on pense qu’« elle » en est responsable. Le coup part pour arrêter "ça", pour faire taire ce qui est vécu comme une agression.»
« Les anxieux ont-ils besoin de toujours tout contrôler ?
Effectivement, les grands anxieux ont un très fort besoin de contrôle sur leur vie quotidienne. Ils souhaiteraient inconsciemment vivre dans un monde parfait où rien ne cloche : enfants jamais malades et toujours obéissants, trains toujours à l'heure, pilotes d'avions jamais en grève...
De ce fait, le moindre grain de sable prend des allures de catastrophes très contrariantes. Là où l’on voit un enfant “normalement” malade, comme tous les enfants de son âge, un anxieux va jusqu'au scénario catastrophe, dans ses moindres détails : si cette maladie cachait quelque chose de grave ?Qui va rester pour le garder ?, etc...
Il est parfois utile d'en parler calmement avec la personne anxieuse, en lui demandant systématiquement ce qu'elle redoute, et surtout, que faire dans ce cas ? En thérapie, nous posons rituellement, face à chacune des pensées anxieuses, les trois questions : est-ce sûr ? Quel degré exact de gravité ? Que faire d'utile ?
L'idéal serait que la personne anxieuse accepte de voir ce qui dans ses réactions, relève de l'anxiété utile ou de l'anxiété pathologique.»
« Alors, comment sortir de la violence ?
D’abord par l’accueil de soi. Par l’amour de soi. On est violent parce qu’on ne s’aime pas, parce qu’on se nie soi-même. La violence me quitte lorsque je suis capable de m’affirmer moi-même. C’est un paradoxe. Car on croit souvent que n’être pas violent, c’est "penser aux autres", donc limiter l’affirmation de soi. Or c’est l’illusion sur laquelle repose toute violence. L’illusion que nier l’autre, c’est s’affirmer soi-même ; que l’affirmation de soi implique la négation de l’autre. C’est le contraire qui est vrai. La violence, négation de l’autre, repose sur une profonde négation de soi, sur la haine de soi. Inversement, la véritable affirmation de soi est toujours aussi affirmation de l’autre.
Le véritable amour de soi est amour de l’autre. C’est ce que nous apprennent les sages. La sagesse, c’est un accueil inconditionnel de l’être, de soi et de l’autre. C’est l’affirmation absolue, le oui sans réserve à l’abondance de la vie, à la naissance et à la mort des formes. La sagesse est un oui à l’existence. Le sage est donc dans l’affirmation absolue de soi. Et c’est ce qui lui permet d’être dans l’affirmation, dans la confirmation absolue de l’autre. Face à un sage, on se sent accueilli inconditionnellement, on se sent aimé. La violence est un non existentiel. La sagesse, un oui existentiel. La sagesse est la seule véritable non-violence.»
Lien pertinants:
http://www.eurowrc.org/11.men_violent/programme-hommes/09.hom_program.htm